REVES (8)

Rêvé à ce bel étudiant des Beaux-Arts de Nantes que je fréquente un peu, et qui, l’autre jour, m’a fait relire un entretien informel que je lui avais donné (à l’issue d’un de nos dîners alcoolisés). Son image a sans doute été ravivée par l’étudiant d’hier, dont j’ai regardé le journal filmé. Je parlais au Nantais, ou lui faisais passer un texte, lui révélant que j’étais amoureux de lui. Il accueillait cette confidence avec embarras, il se drapait dans sa pureté.

Rêvé aussi de ma psy, dont j’ai aperçu, l’autre soir, le visage redevenu sérieux après qu’elle m’a quitté dans un grand sourire (ce sont de ces clins d’œil en coulisse que permet Skype, pour peu que traîne la déconnexion). Elle s’éclipsait un moment, pour aller ouvrir la porte au patient suivant. Mais le mur qui me sépare d’ordinaire de cette antichambre s’effondrait, tel un rideau de théâtre, plus ou moins par la faute de ma psy qui ne prenait pas les précautions nécessaires. Un inconnu surgissait, gueulant, tempêtant, nullement gêné de me voir là. Elle se retournait vers moi, confuse devant ce scandale.

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