1NH.Delair1

Delair, Clouzot
dHenri-Georges Clouzot
Paris : Marest, 2022.

 

Ce Delair, Clouzot regroupe des documents inédits – lettres, télégrammes, cartes postales ou photos -, qui dessinent la relation orageuse et créative entre Henri-Georges Clouzot et Suzy Delair. A travers cet ensemble épistolaire, c’est tout un pan autobiographique de l’œuvre de Clouzot qui se révèle, ainsi que les étapes de sa reconnaissance, au long des années quarante, en tant que scénariste et réalisateur : Le Dernier des sixL’assassin habite au 21Le CorbeauQuai des Orfèvres.

Noël Herpe raconte et commente une histoire d’amour qui se conjugue, à l’ombre de la Continental, avec celle du cinéma français sous l’Occupation. On découvre deux fortes personnalités artistiques, confrontées aux difficultés matérielles, et mues par la rage de s’imposer. Clouzot se met en scène en Pygmalion de Suzy, il fait d’elle une actrice célèbre – mais qui le fascine d’autant plus qu’elle lui échappe . “Sa Galatée, écrit Noël Herpe, est aussi une Némésis.”

1NH.Leseldupresent

Le Sel du présent
dEric Rohmer
Paris : Capricci, 2020.

 

On connaissait un Éric Rohmer théoricien, cherchant dans le cinéma une forme de sublime que les autres arts auraient désertée. Avec le présent recueil, qui reprend près de deux cents textes parus entre 1948 et 1959, c’est un Rohmer plus impur qui revient sur le devant de la scène. Impur, car il se mêle à ses choix des tropismes idéologiques, marqués par le contexte de la guerre froide et les exigences de la revue Arts, où il jouait au polémiste méchant. Impur, parce qu’à rebours du cinéma d’adaptation littéraire, il ose défendre les outsiders, les films de genre, les produits de consommation courante. Impur encore, parce qu’il ne cesse de faire des infidélités à son atlantisme affiché, et de découvrir, à travers Ingmar Bergman, Kenji Mizoguchi ou Satyajit Ray, de nouveaux territoires de cinéma. Constamment il bifurque, emprunte des chemins de traverse, redessine en le précisant son paysage cinéphile. Et invente, de modèles secrets en révérences en trompe-l’œil, son futur travail de cinéaste.

1NH.Averty

La réalité me casse les pieds
de Jean-Christophe Averty
Paris : Plein jour, 2017.

.

“La réalité me casse les pieds. Tout ce que j’ai aimé, tout ce que j’aime encore et aimerai jusqu’à ce que je sois enterré, ce sont les choses qui n’existent pas dans la vie et qu’il faut inventer.”
Avant de disparaître le 4 mars 2017, à quatre-vingt huit ans, Jean-Christophe Averty s’était confié au micro de Noël Herpe, pour une dernière plongée dans des souvenirs qui se confondent avec ceux de plusieurs générations de téléspectateurs.
Des Raisins verts à Ubu roi, en passant par Autoportrait mou de Salvador Dalí, les images de ses émissions – un bébé en celluloïd passé à la moulinette, une jeune femme criant le générique ligotée à une voie ferrée, Johnny Halliday en cage ou Maurice Chevalier en fauteuil roulant… – sont l’œuvre d’un génie insolent, qui a élevé la télévision au rang d’art majeur.
Comment invente-t-on un art ? Un demi-siècle de création échevelée, tous azimuts, et d’une passion inépuisable pour la peinture, la littérature ou le jazz défile dans ces mémoires à deux voix où résonne, comme si tout recommençait, le souffle anarchiste et joyeux qui a rendu Jean-Christophe Averty inoubliable.

A propos de ce livre

François Albera, 1895, mai 2018.

 

Marc Cerisuelo, Positif, mars 2018.

 

Michel Ciment, Le Masque et la Plume, France Inter, 6 août 2017.

 

Bénédicte de Loriol, Publikart, 26 juin 2017.

 

Antoine de Baecque, Le Monde, 11 mai 2017.

 

Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné, 26 avril 2017.

 

 

Le Nouveau Rendez-vous, France Inter, 4 mai 2017.

1NH.Miquette

Miquette et sa mère
de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet
Presses universitaires de Nanterre, 2017.

.

Miquette et sa mère… L’un des titres les plus célèbres du théâtre de Robert de Flers et de Gaston Arman de Caillavet, devenu introuvable en librairie.
Il est temps de redécouvrir ce petit bijou du répertoire Belle Époque, où des archétypes de carte postale (la jeune provinciale rêvant d’être actrice, le cabot en mal de succès, le vieux beau en quête de jeunesse) révèlent, en vérité, un monde qui ne tient debout que par le langage.
Quelle fortune cinématographique, pourtant, que celle de cet objet faussement désuet ! Par quatre fois porté à l’écran, il inspira notamment à Henri-Georges Clouzot, en 1950, un film encore plus théâtral que l’original.

.

1NH.Friponne

Friponnes de porcelaine
dEric Rohmer
Avec Antoine de Baecque
Paris : Stock, 2014.

.

Sous le titre Friponnes de porcelaine – qui fut le nom que Rohmer avait donné à l’une de ses pièces de théâtre abandonnée -, se cache un recueil de huit nouvelles écrites entre 1940 et 1950, prémices des films tournés bien plus tard. Rohmer se voulait avant tout auteur (il a publié un roman en 1946 chez Gallimard) et ces nouvelles dépouillées, authentiques, en adéquation totale avec leur époque, sont le reflet d’une oeuvre visuelle originale alternant contes, proverbes et comédies.
En collaboration avec l’IMEC, où sont conservées les archives du cinéaste, et en même temps que la sortie de la biographie d’Eric Rohmer écrite par Antoine de Baecque et Noël Herpe, Friponnes de porcelaine nous place à la source de l’imaginaire si particulier d’un des plus grands cinéastes français.

1NH.Pirouettes

Pirouettes et Collants blancs
Mémoires de Jules Léotard
Paris : Mercure de France, 2010.

.

Quand il publie ses Mémoires, en 1860 à vingt-deux ans, Jules Léotard est en pleine gloire. Il vient d’être sacré par la presse, à Paris, Berlin, Londres, New York, “roi des trapézistes”. Les femmes se battent, sous le praticable où il exerce son art, dans l’espoir d’approcher le “corps sublime” que le jeune homme entraîne depuis l’enfance dans les gymnases.
Le Toulousain a été formé par son père au “système gymnique” mis en place par Amoros. Sa spécialité est rapidement trouvée : le trapèze volant, dont il est l’inventeur moderne et le représentant d’époque le plus virtuose, enchaînant dans les airs, à quelques mètres au-dessus des têtes, les numéros, les pirouettes, les sauts. A vingt-et-un ans, Léotard monte à Paris et débute au Cirque d’Hiver. Le Second Empire aime ces spectacles du corps, où la peur et le brio, le risque et la vitalité sont mis en scène dans leurs rapports délicats, avec un éclat inédit propre à la fête impériale. Les foules se pressent devant ses jeux de jambes et leur galbe, habilement souligné par la tenue mise au point par le trapéziste lui-même : un maillot et un collants blancs moulants.
Considéré comme l’homme le plus attirant de son temps, il laisse cette trace de tissu révélatrice à la postérité : aujourd’hui encore, le justaucorps des trapézistes se nomme leotard en anglais.
Ces Mémoires oscillent entre le récit d’une vie d’exercices, d’une pratique de la gymnastique, et les commentaires, souvent drôles, ironiques, sur la fabrication d’une gloire et ses effets parfois déroutants, celle d’un art autant que d’un corps.

.

1NH.LeCelluloid

Le Celluloïd et le Marbre
d’Eric Rohmer
Avec Philippe Fauvel
Paris : L
éo Scheer, 2010.

.

“Moi-même et mes amis des Cahiers du cinéma (c’est-à-dire Claude Chabrol, Jacques Rivette, François Truffaut et Jean-Luc Godard), nous allions presque tous les soirs à la Cinémathèque voir des films. C’est là que j’ai vu la grandeur du cinéma ; et que j’ai voulu le dire aussi grand que la littérature, la peinture et les autres arts.”
En 1955, Éric Rohmer, qui n’est encore que critique, publie une étude retentissante dans les Cahiers du cinéma : “Le celluloïd et le marbre”, enquête sur les arts observés du point de vue du dernier-né d’entre eux, le cinéma.
En octobre 2009, alors que son œuvre, devenue l’une des plus importantes de son époque, est achevée, il donne un entretien-fleuve à Noël Herpe et Philippe Fauvel. C’est l’occasion pour lui de reprendre sa réflexion sur la littérature, la peinture, la musique, l’architecture, confrontées cette fois à son expérience de cinéaste – mais aussi de livrer quelque chose de son intimité intellectuelle et sensible.
Ce volume réunit les deux temps. Il met en vis-à-vis le texte de jeunesse et la parole du vieil homme jetant un dernier regard sur ce qui fut le cœur de sa vie : ce qu’il a nommé, naguère, le goût de la beauté.

.

1NH.Proj9

French Film-Makers on Film-Making
Avec Michel Ciment
Londres : Faber & Faber, 1999.

 

This issue celebrates French cinema by using the interviews conducted by Positif with the major French film-makers of the past fifty years. The book presents a panorama of French cinema ranging from the aesthetic masterpieces of Robert Bresson to the searing aggression of Mathieu Kassovitz’s La Haine, including along the way the masters of the French New Wave : Alain Resnais, Eric Rohmer and Claude Chabrol.
Over the past fifty years French cinema has exhibited an incredible ability to renew itself and not only to flourish in the face of competition from English-language film-making, but also to create masterpieces of cinema unparalleled anywhere in the world.

.

1NH.CahierNoir

Le Cahier noir
de François Mauriac
Paris : Desclée de Brouwer, 1995.

.

Comme Le Silence de la mer de Vercors, Le Cahier noir de François Mauriac constitue l’un des grands textes de la littérature de résistance composés sous l’Occupation nazie. Dans l’urgence de l’heure, face au pouvoir tout-puissant du machiavélisme d’Etat, il en appelle à l’esprit d’insoumission, au nom de la France éternelle, de la nation marquée tout à la fois par le christianisme et les droits de l’homme. D’une manière éclatante, il annonce aussi déjà le Mauriac polémiste qui exercera sa verve dans le Bloc-notes durant l’après-guerre, à L’Express et au Figaro.

Delair, Clouzot
dHenri-Georges Clouzot
Paris : Marest, 2022.

 

Ce Delair/Clouzot regroupe des documents inédits – lettres, télégrammes, cartes postales ou photos -, qui dessinent la relation orageuse et créative entre Henri-Georges Clouzot et Suzy Delair. A travers cet ensemble épistolaire, c’est tout un pan autobiographique de l’œuvre de Clouzot qui se révèle, ainsi que les étapes de sa reconnaissance, au long des années quarante, en tant que scénariste et réalisateur : Le Dernier des sixL’assassin habite au 21Le CorbeauQuai des Orfèvres.

Noël Herpe raconte et commente une histoire d’amour qui se conjugue, à l’ombre de la Continental, avec celle du cinéma français sous l’Occupation. On découvre deux fortes personnalités artistiques, confrontées aux difficultés matérielles, et mues par la rage de s’imposer. Clouzot se met en scène en Pygmalion de Suzy, il fait d’elle une actrice célèbre – mais qui le fascine d’autant plus qu’elle lui échappe . “Sa Galatée, écrit Noël Herpe, est aussi une Némésis.”

1NH.Delair1

Delair, Clouzot
dHenri-Georges Clouzot
Paris : Marest, 2022.

 

Ce Delair/Clouzot regroupe des documents inédits – lettres, télégrammes, cartes postales ou photos -, qui dessinent la relation orageuse et créative entre Henri-Georges Clouzot et Suzy Delair. A travers cet ensemble épistolaire, c’est tout un pan autobiographique de l’œuvre de Clouzot qui se révèle, ainsi que les étapes de sa reconnaissance, au long des années quarante, en tant que scénariste et réalisateur : Le Dernier des sixL’assassin habite au 21Le CorbeauQuai des Orfèvres.

Noël Herpe raconte et commente une histoire d’amour qui se conjugue, à l’ombre de la Continental, avec celle du cinéma français sous l’Occupation. On découvre deux fortes personnalités artistiques, confrontées aux difficultés matérielles, et mues par la rage de s’imposer. Clouzot se met en scène en Pygmalion de Suzy, il fait d’elle une actrice célèbre – mais qui le fascine d’autant plus qu’elle lui échappe . “Sa Galatée, écrit Noël Herpe, est aussi une Némésis.”

1NH.Leseldupresent

Le Sel du présent
dEric Rohmer
Paris : Capricci, 2020.

 

On connaissait un Éric Rohmer théoricien, cherchant dans le cinéma une forme de sublime que les autres arts auraient désertée. Avec le présent recueil, qui reprend près de deux cents textes parus entre 1948 et 1959, c’est un Rohmer plus impur qui revient sur le devant de la scène. Impur, car il se mêle à ses choix des tropismes idéologiques, marqués par le contexte de la guerre froide et les exigences de la revue Arts, où il jouait au polémiste méchant. Impur, parce qu’à rebours du cinéma d’adaptation littéraire, il ose défendre les outsiders, les films de genre, les produits de consommation courante. Impur encore, parce qu’il ne cesse de faire des infidélités à son atlantisme affiché, et de découvrir, à travers Ingmar Bergman, Kenji Mizoguchi ou Satyajit Ray, de nouveaux territoires de cinéma. Constamment il bifurque, emprunte des chemins de traverse, redessine en le précisant son paysage cinéphile. Et invente, de modèles secrets en révérences en trompe-l’œil, son futur travail de cinéaste.

1NH.Averty

La réalité me casse les pieds
de Jean-Christophe Averty
Paris : Plein jour, 2017.

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“La réalité me casse les pieds. Tout ce que j’ai aimé, tout ce que j’aime encore et aimerai jusqu’à ce que je sois enterré, ce sont les choses qui n’existent pas dans la vie et qu’il faut inventer.”
Avant de disparaître le 4 mars 2017, à quatre-vingt huit ans, Jean-Christophe Averty s’était confié au micro de Noël Herpe, pour une dernière plongée dans des souvenirs qui se confondent avec ceux de plusieurs générations de téléspectateurs.
Des Raisins verts à Ubu roi, en passant par Autoportrait mou de Salvador Dalí, les images de ses émissions – un bébé en celluloïd passé à la moulinette, une jeune femme criant le générique ligotée à une voie ferrée, Johnny Halliday en cage ou Maurice Chevalier en fauteuil roulant… – sont l’œuvre d’un génie insolent, qui a élevé la télévision au rang d’art majeur.
Comment invente-t-on un art ? Un demi-siècle de création échevelée, tous azimuts, et d’une passion inépuisable pour la peinture, la littérature ou le jazz défile dans ces mémoires à deux voix où résonne, comme si tout recommençait, le souffle anarchiste et joyeux qui a rendu Jean-Christophe Averty inoubliable.

A propos de ce livre

François Albera, 1895, mai 2018.

 

Marc Cerisuelo, Positif, mars 2018.

 

Michel Ciment, Le Masque et la Plume, France Inter, 6 août 2017.

 

Bénédicte de Loriol, Publikart, 26 juin 2017.

 

Antoine de Baecque, Le Monde, 11 mai 2017.

 

Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné, 26 avril 2017.

 

 

Le Nouveau Rendez-vous, France Inter, 4 mai 2017.

1NH.Miquette

Miquette et sa mère
de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet
Presses universitaires de Nanterre, 2017.

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Miquette et sa mère… L’un des titres les plus célèbres du théâtre de Robert de Flers et de Gaston Arman de Caillavet, devenu introuvable en librairie.
Il est temps de redécouvrir ce petit bijou du répertoire Belle Époque, où des archétypes de carte postale (la jeune provinciale rêvant d’être actrice, le cabot en mal de succès, le vieux beau en quête de jeunesse) révèlent, en vérité, un monde qui ne tient debout que par le langage.
Quelle fortune cinématographique, pourtant, que celle de cet objet faussement désuet ! Par quatre fois porté à l’écran, il inspira notamment à Henri-Georges Clouzot, en 1950, un film encore plus théâtral que l’original.

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1NH.Friponne

Friponnes de porcelaine
dEric Rohmer
Avec Antoine de Baecque
Paris : Stock, 2014.

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Sous le titre Friponnes de porcelaine – qui fut le nom que Rohmer avait donné à l’une de ses pièces de théâtre abandonnée -, se cache un recueil de huit nouvelles écrites entre 1940 et 1950, prémices des films tournés bien plus tard. Rohmer se voulait avant tout auteur (il a publié un roman en 1946 chez Gallimard) et ces nouvelles dépouillées, authentiques, en adéquation totale avec leur époque, sont le reflet d’une oeuvre visuelle originale alternant contes, proverbes et comédies.
En collaboration avec l’IMEC, où sont conservées les archives du cinéaste, et en même temps que la sortie de la biographie d’Eric Rohmer écrite par Antoine de Baecque et Noël Herpe, Friponnes de porcelaine nous place à la source de l’imaginaire si particulier d’un des plus grands cinéastes français.

1NH.Pirouettes

Pirouettes et Collants blancs
Mémoires de Jules Léotard
Paris : Mercure de France, 2010.

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Quand il publie ses Mémoires, en 1860 à vingt-deux ans, Jules Léotard est en pleine gloire. Il vient d’être sacré par la presse, à Paris, Berlin, Londres, New York, “roi des trapézistes”. Les femmes se battent, sous le praticable où il exerce son art, dans l’espoir d’approcher le “corps sublime” que le jeune homme entraîne depuis l’enfance dans les gymnases.
Le Toulousain a été formé par son père au “système gymnique” mis en place par Amoros. Sa spécialité est rapidement trouvée : le trapèze volant, dont il est l’inventeur moderne et le représentant d’époque le plus virtuose, enchaînant dans les airs, à quelques mètres au-dessus des têtes, les numéros, les pirouettes, les sauts. A vingt-et-un ans, Léotard monte à Paris et débute au Cirque d’Hiver. Le Second Empire aime ces spectacles du corps, où la peur et le brio, le risque et la vitalité sont mis en scène dans leurs rapports délicats, avec un éclat inédit propre à la fête impériale. Les foules se pressent devant ses jeux de jambes et leur galbe, habilement souligné par la tenue mise au point par le trapéziste lui-même : un maillot et un collants blancs moulants.
Considéré comme l’homme le plus attirant de son temps, il laisse cette trace de tissu révélatrice à la postérité : aujourd’hui encore, le justaucorps des trapézistes se nomme leotard en anglais.
Ces Mémoires oscillent entre le récit d’une vie d’exercices, d’une pratique de la gymnastique, et les commentaires, souvent drôles, ironiques, sur la fabrication d’une gloire et ses effets parfois déroutants, celle d’un art autant que d’un corps.

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1NH.LeCelluloid

Le Celluloïd et le Marbre
d’Eric Rohmer
Avec Philippe Fauvel
Paris : L
éo Scheer, 2010.

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“Moi-même et mes amis des Cahiers du cinéma (c’est-à-dire Claude Chabrol, Jacques Rivette, François Truffaut et Jean-Luc Godard), nous allions presque tous les soirs à la Cinémathèque voir des films. C’est là que j’ai vu la grandeur du cinéma ; et que j’ai voulu le dire aussi grand que la littérature, la peinture et les autres arts.”
En 1955, Éric Rohmer, qui n’est encore que critique, publie une étude retentissante dans les Cahiers du cinéma : “Le celluloïd et le marbre”, enquête sur les arts observés du point de vue du dernier-né d’entre eux, le cinéma.
En octobre 2009, alors que son œuvre, devenue l’une des plus importantes de son époque, est achevée, il donne un entretien-fleuve à Noël Herpe et Philippe Fauvel. C’est l’occasion pour lui de reprendre sa réflexion sur la littérature, la peinture, la musique, l’architecture, confrontées cette fois à son expérience de cinéaste – mais aussi de livrer quelque chose de son intimité intellectuelle et sensible.
Ce volume réunit les deux temps. Il met en vis-à-vis le texte de jeunesse et la parole du vieil homme jetant un dernier regard sur ce qui fut le cœur de sa vie : ce qu’il a nommé, naguère, le goût de la beauté.

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1NH.Proj9

French Film-Makers on Film-Making
Avec Michel Ciment
Londres : Faber & Faber, 1999.

 

This issue celebrates French cinema by using the interviews conducted by Positif with the major French film-makers of the past fifty years. The book presents a panorama of French cinema ranging from the aesthetic masterpieces of Robert Bresson to the searing aggression of Mathieu Kassovitz’s La Haine, including along the way the masters of the French New Wave : Alain Resnais, Eric Rohmer and Claude Chabrol.
Over the past fifty years French cinema has exhibited an incredible ability to renew itself and not only to flourish in the face of competition from English-language film-making, but also to create masterpieces of cinema unparalleled anywhere in the world.

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1NH.CahierNoir

Le Cahier noir
de François Mauriac
Paris : Desclée de Brouwer, 1995.

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Comme Le Silence de la mer de Vercors, Le Cahier noir de François Mauriac constitue l’un des grands textes de la littérature de résistance composés sous l’Occupation nazie. Dans l’urgence de l’heure, face au pouvoir tout-puissant du machiavélisme d’Etat, il en appelle à l’esprit d’insoumission, au nom de la France éternelle, de la nation marquée tout à la fois par le christianisme et les droits de l’homme. D’une manière éclatante, il annonce aussi déjà le Mauriac polémiste qui exercera sa verve dans le Bloc-notes durant l’après-guerre, à L’Express et au Figaro.